15 et 16 juillet :Haridwar et ses pelerins

Nous voilà dans le train. Il est d'ailleurs d'une grande élégance compte tenu du fait que nous sommes dans la classe populaire.
Nous faisons des découvertes comme cette formidable tapette à moustique électrique digne d' un film de science fiction.
Nous avons retrouvé le couple de français de la veille et découvert des indiens formidablement accueillants et chaleureux .

Nous sommes arrivées de nuit à Haridwar dans une marée orangée que formaient les pèlerins en route pour le Gange car nous sommes ici dans la vallée du fleuve sacré!
Nous ne trouverons jamais l'hôtel du routard et après 2 heures de périgrinations, les sacs vissés sur le dos (ou cloués?), dégoulinantes de sueurs nous finissons par nous installer au Trishul hôtel, une guest house du plus bel effet il faut bien le dire. Odeur d'humidité et premier cafard. Notons le sang froid dont a fait preuve Aurélie, pas un hurlement mais une phrase jetée à la va vite, presque détachée de la situation: "c'est pas un cafard qui vient de sortir de mon sac?".
C'est pas du transformer ça?
La matinée du lendemain a été forte en émotion car nous avons été totalement immergées dans ce flot orange déjà rencontré la veille. Nous étions les seules européennes et ça n'est pas passé inaperçu! Nous avons assisté aux ablutions le long des gaths avec une vue splendide sur la statue version king size de Shiva . L'émotion ressentie est indicible c'est pourquoi nous nous arrêterons là.
Nous avons juste eu besoin de nous recueillir un peu, nous nous sommes ensuite remises à la recherche de la guesthouse réferencée dans le guide.
Premier rickshaw, moralité: top , cool, génialissime, on adooooooooooore!