Tentative d'évasion

Nous sommes reparties de l'ashram à la recherche d'un rickshaw bienveillant pour retourner à la gare, de toute évidence en ce beau matin, c'était une denrée rare, un s'est arrêté , on n'a pas discuté, on l'a pris de suite. Nous étions à 6 km du centre et donc de la gare (bah oui, un ashram c'est toujours isolé).
Ce jour là pour qui pourquoi nous ne sommes jamais parvenues à la gare. L'accès au centre était bloqué et même notre vaillant conducteur de rickshaw n'a pu réussir. Il aura tenté par tous les moyens de nous y amener tant et si bien que des connards de policiers sans doute émasculés le gratifieront de plusieurs coups de bâtons vigoureux. Le bras salement abîmé, il finira par nous déposer à la petite gare de Motichur.

L'Inde est un juste équlibre entre les instants de souffrance et de bonheur, c'est donc dans cette petite gare que nous allons rencontrer une grappe de femmes multicolore qui va nous accueillir à bras ouverts. Ces femmes nous offriront des gâteaux, nous discuterons et immortaliserons l'instant .
Un pur moment de grâce comme l'Inde sait en offrir.
Train deuxième classe et cette fois ci une vraie de vrai, Aurélie et Morgane sont assises en bas et Geraldine juchée à l'étage.

De bons moments, indices pour le retour: chewing gum et lumière ou comment empoisonner et éblouir en l'espace de quelques minutes....
Arrivées à la bus station en direction de Chandigarh.